Page 3 - CONSTRUISONS UNE COMMUNAUTÉ DE DESTIN POUR L'HUMANITÉ
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CONSTRUISONS UNE COMMUNAUTÉ DE DESTIN POUR L’HUMANITÉ
les humains. Nous ne savons pas encore quand cela deviendra réalité. La
Terre est jusqu’ici le seul abri de l’humanité et nous n’avons pas d’autres
choix que de la chérir et de la préserver. Sur le dôme du Palais fédéral
suisse est inscrite la devise latine « Unus pro omnibus, omnes pro uno »
(« un pour tous, tous pour un »). Nous devons non seulement veiller aux
intérêts des générations présentes, mais aussi assumer nos responsabilités
envers les générations futures.
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Perpétuer la paix de génération en génération, renouveler sans cesse
les forces motrices du développement et faire rayonner les civilisations,
c’est une aspiration des peuples du monde et un devoir que doivent
assumer les responsables politiques de notre génération. Bâtir une
communauté de destin pour l’humanité et réaliser un développement
partagé et gagnant-gagnant, voilà le projet de la Chine.
La vision guide l’action, l’orientation détermine l’avenir. Depuis
l’époque moderne, établir un ordre international juste et rationnel a
toujours été un objectif vers lequel tend inlassablement l’humanité. Des
principes d’égalité et de souveraineté établis par les Traités de Westphalie
il y a plus de trois cent soixante ans à l’esprit humanitaire international
consacré par les Conventions de Genève il y a plus de cent cinquante ans,
des quatre buts et des sept principes énoncés par la Charte des Nations
Unies il y a plus de soixante-dix ans aux cinq principes de coexistence
pacifique préconisés par la Conférence de Bandung il y a plus de soixante
ans, une série de principes universellement reconnus ont vu le jour au
fur et à mesure de l’évolution des relations internationales. Ce sont ces
principes qui doivent être la base de la construction d’une communauté
de destin pour l’humanité.
L’égalité souveraine a été pendant plusieurs siècles la norme la plus
fondamentale régissant les relations interétatiques et aussi la première
règle à observer par les Nations Unies et les autres institutions et
organisations. L’idée centrale de ce principe est que la souveraineté et la
dignité d’un pays, quelles que soient sa taille, sa puissance ou sa richesse,
doivent être respectées, qu’aucune ingérence dans ses affaires intérieures
n’est tolérée et que les pays ont le droit de choisir librement leur système
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