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CONSTRUISONS UNE COMMUNAUTÉ DE DESTIN POUR L’HUMANITÉ


                l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient prouvent une fois de plus que
                le terrorisme est l’ennemi commun de l’humanité. Dans la lutte contre
                le terrorisme, une obligation qui incombe à tous les pays, il faut non
                seulement éliminer les symptômes, mais aussi, et surtout s’attaquer aux
                causes profondes. Nous devons renforcer la coordination et créer un
                front uni mondial contre le terrorisme pour protéger tous les peuples du
                monde. Aujourd’hui, le nombre de réfugiés a atteint un niveau record

                depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Face à la crise, nous devons
                agir et réfléchir aux causes profondes. Pourquoi ces réfugiés mènent-ils

                une vie d’errance loin de leur patrie si ce n’est parce que tout retour dans
                leur famille est impossible ? Le HCR et l’OIM doivent jouer un rôle de
                coordinateur en la matière et mobiliser toute la planète pour apporter
                une réponse efficace à cette crise. La Chine a décidé de fournir une
                nouvelle aide humanitaire d’un montant de 200 millions de yuans pour
                les réfugiés et les déplacés syriens. Le terrorisme et la crise des réfugiés

                étant étroitement liés aux conflits géopolitiques, la solution fondamentale
                réside dans l’apaisement des conflits. Les parties directement concernées

                doivent chercher à y parvenir par voie de discussions et de négociations,
                tandis que les autres parties doivent les inciter activement à se réconcilier
                et à dialoguer, en respectant la place centrale de l’ONU dans la
                médiation. Avec les épidémies de grippe aviaire, du virus Ebola et du
                virus Zika, la sonnette d’alarme a été tirée en matière de sécurité sanitaire
                internationale. D’où la nécessité pour l’OMS de jouer son rôle pilote en
                vue de renforcer la surveillance des épidémies, l’échange d’informations
                ainsi que le partage d’expériences et de technologies. La communauté
                internationale se doit d’accroître son soutien et son aide aux pays
                africains et aux autres pays en voie de développement dans le domaine de
                la santé publique.
                    Il faut aussi promouvoir la coopération sur un mode gagnant-
                gagnant pour construire un monde de prospérité commune. Le
                développement est la première priorité, et ce, pour tous les pays. Il nous
                faut nous serrer les coudes, car nous sommes dans le même bateau sans
                chercher à faire retomber ses problèmes sur les autres. Les différents pays,
                notamment les principales économies, doivent mieux harmoniser leurs
                politiques macroéconomiques, prendre en compte à la fois le présent et le
                long terme, et s’attaquer aux problèmes de fond. Nous avons à saisir les



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