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UNE CEINTURE ÉCONOMIQUE DE LA ROUTE DE LA SOIE

esprit plus ouvert et en adoptant une vision plus large, afin d’accomplir
ensemble de nouvelles belles œuvres. Actuellement, l’intégration
économique mondiale s’accélère, et la coopération régionale se
développe. Plusieurs organisations de coopération régionale ont été
mises en place dans la région eurasiatique. Grâce au renforcement de la
coopération entre la Communauté économique eurasiatique (CEEA) et
l’OCS (regroupant tous deux des pays membres et des pays observateurs
qui se trouvent en Eurasie, en Asie du Sud et en Asie de l’Ouest), nous
pourrons accroître notre potentiel de développement.
Pour faire en sorte que les relations économiques entre les pays
eurasiatiques soient plus étroites, leur coopération plus approfondie et
leur potentiel de développement plus important, nous pouvons adopter
un mode innovant de coopération en construisant ensemble une ceinture
économique de la Route de la soie. Il s’agit là d’une grande œuvre qui
profitera à tous les peuples riverains. Nous pourrions commencer par
adopter la démarche suivante afin de mettre en place progressivement
une grande coopération régionale en étendant peu à peu les expériences
ponctuelles à des zones plus larges :
Premièrement, il faut renforcer la coordination des politiques.
Les pays eurasiatiques devraient échanger le plus possible à propos
de leurs stratégies de développement économique et sur les mesures
s’y rapportant, se concerter pour élaborer, en vertu du principe selon
lequel il faut rechercher l’entente par-delà les divergences, des plans et
des mesures destinés à promouvoir la coopération régionale, afin de
favoriser l’intégration économique régionale dans les domaines politique
et législatif.
Deuxièmement, il faut renforcer l’interconnexion des voies de
communication. Les pays de l’OCS sont en train de négocier un accord
visant à faciliter les transports. La signature et la mise en œuvre rapide
de cet accord permettraient de créer une grande voie de communication
reliant l’océan Pacifique à la mer Baltique. Sur cette base, la Chine est
prête à explorer avec tous les pays concernés les moyens d’améliorer les
infrastructures des voies de communication transfrontalières, et à mettre
en place progressivement un réseau de transport et de communications

reliant l’Asie de l’Est, l’Asie de l’Ouest et l’Asie du Sud, afin de faciliter le
développement économique des pays de la région et le déplacement de

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