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CONSTRUISONS UNE COMMUNAUTÉ DE DESTIN POUR L’HUMANITÉ

Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
L’humanité a atteint un âge de grands progrès et connaît des
changements profonds. Dans ce monde de plus en plus multipolaire,
économiquement mondialisé, numérisé et culturellement diversifié, la

tendance à la paix et au développement se confirme de jour en jour, et
les réformes et l’innovation ne cessent de progresser. Jamais les États du
monde n’ont été si étroitement liés comme aujourd’hui ; jamais les gens
n’ont eu un désir aussi ardent de mener une vie meilleure, et jamais nous
n’avons eu autant de moyens à notre disposition pour surmonter nos

difficultés.

Nous nous trouvons cependant aussi dans un monde plein de défis.
La croissance mondiale a besoin de nouveaux moteurs, le développement
doit être rendu plus inclusif et équilibré, et l’écart entre les riches et les
pauvres doit être réduit. Dans certaines régions, les points chauds sont
à l’origine de l’instabilité, et le terrorisme est endémique. Les déficits
en matière de paix, de développement et de gouvernance posent de

redoutables défis à l’humanité. Ces questions sont persistantes dans mon
esprit.
À l’automne 2013, quand je me trouvais en visite au Kazakhstan
et en Indonésie, j’ai proposé la construction de la ceinture économique
e
de la Route de la soie et de la Route de la soie maritime au XXI siècle.
Ces deux choses forment ensemble l’ICR. Les Chinois ne disent-ils pas
que « les pêchers et les pruniers attirent les hommes à eux sans faire du
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boniment » ? Quatre ans à peine se sont écoulés et déjà plus de 100 pays
et organisations internationales soutiennent cette initiative ou y prennent
part. Elle a été reprise dans plusieurs résolutions importantes adoptées
par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Grâce à nos efforts, la vision de l’ICR est en train de devenir réalité et de
porter des fruits abondants.
Ces quatre dernières années ont vu une interconnexion accrue des
politiques. J’ai souvent dit qu’en lançant l’ICR, notre intention n’était
rien moins que de faire bande à part ou de remplacer ce qui existe
déjà : notre but est plutôt de compléter les stratégies de développement
des pays intéressés en tirant tout le parti de leurs atouts comparatifs.
C’est ainsi que nous avons renforcé la coordination de l’ICR avec les

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