Page 4 - VII. LA MODERNISATION CHINOISE A CRÉÉ UNE NOUVELLE FORME DE CIVILISATION HUMAINE

«Perpétuer la culture nationale par une transformation novatrice et un

développement innovant »(24 septembre 2014), Séection de textes de Xi Jinping,

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Tome I, Éditions du Peuple, 2023, p. 280-281

La belle culture traditionnelle chinoise est notre puissance douce la plus
intrinsèque dans le domaine culturel, et elle est également le terreau fertile où

s’enracine le socialisme à la chinoise. Chaque pays, chaque nation se distingue par

ses traditions historiques, son patrimoine culturel et sa réalitéfondamentale. Aussi
sa voie de développement présente nécessairement des caractéristiques spécifiques.

Le système de gouvernance d’un État et sa capacité à gouverner sont étroitement

liés àson patrimoine historique et àses traditions culturelles. Seule la recherche
d’une voie et de méthodes adaptées aux conditions de la Chine permettra d’apporter
une solution àses problèmes. Depuis des millénaires, la nation chinoise suit une

voie de développement différente des autres civilisations. La voie du socialisme àla
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chinoise ne s’est pas définie par hasard ; elle a éédéerminée par le patrimoine
historique et les traditions culturelles de la Chine. Pour promouvoir la
modernisation du système de gouvernance de l’État et de sa capacité à gouverner,
nous devons apprendre toutes les excellentes réalisations des autres civilisations et
nous en inspirer. Au lieu de copier les concepts politiques et les modèles

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institutionnels des autres pays, nous devons êre innovants en nous basant sur les
conditions réelles de notre pays.

«Les fleurons de la culture traditionnelle chinoise constituent le sol fertile où
s’enracine le socialisme à la chinoise »(13 octobre 2014), Xi Jinping, Du travail

idélogique et de la communication du Parti, Éditions de la Documentation centrale,
o
2020, p. 90

Si l’on observe l’histoire moderne du développement économique mondial et
l’expérience de la Chine et de nombreux autres pays, on constate que le

développement économique d’un pays passe nécessairement par son
industrialisation. Celle de la Chine au cours du siècle et demi écoulé a éé parsemée
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d’embûches et de rebondissements. Dès le milieu du XIX siècle, la Chine a éé
contrainte de s’ouvrir sous la pression des grandes puissances, avec leurs flottes
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hérissées de canons. C’est ainsi qu’elle a entamé la première éape de son

industrialisation connue sous le nom de «mouvement d’occidentalisation » À la
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