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MÉCANISME DE GOUVERNANCE CLIMATIQUE
à moyen et à long terme pour le développement économique et social.
Nous attachons une importance égale à l’atténuation des impacts du
changement climatique et à l’adaptation de la société à ceux-ci, et nous
nous efforçons de progresser sur tous les fronts grâce à diverses mesures
de nature juridique, administrative, technologique et basées sur le marché.
La capacité d’énergie renouvelable installée en Chine représente 24 %
du total mondial, et 42 % en ce qui concerne sa capacité nouvellement
installée. La Chine est le premier pays du monde dans le domaine
des économies d’énergie et de l’utilisation des énergies nouvelles et
renouvelables.
Comme un ancien philosophe chinois l’a dit : « Toutes les choses
dans la nature sont reliées. L’harmonie entre elles crée la vie, et la
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nourriture qu’elles se donnent mutuellement apporte la croissance . » La
culture chinoise a toujours respecté l’unité entre l’Homme et la Nature,
et valorisé le respect de la nature. Pour aller de l’avant, la construction
e
d’une civilisation écologique figurera en bonne place dans le XIII Plan
quinquennal de la Chine, et nous travaillerons durement pour mettre
en œuvre la conception d’un développement innovant, coordonné,
écologique, ouvert et partagé. Grâce à des innovations sur le plan
technologique et institutionnel, la Chine mettra en place une série de
nouvelles mesures politiques pour améliorer sa structure industrielle,
construire un système énergétique à faibles émissions carbonées,
développer des bâtiments respectueux de l’environnement et des moyens
de transport limitant les émissions carbone, et déployer un réseau
national de marchés d’échanges d’émissions de carbone, afin de façonner
un nouveau paysage de modernisation dans lequel les êtres humains se
développent en harmonie avec la nature. Dans le cadre de sa contribution
en tant qu’État, la Chine s’engage à fixer un pic pour ses émissions de
dioxyde de carbone en 2030 et à travailler dur pour l’atteindre le plus
tôt possible, à réduire les émissions de dioxyde de carbone par unité de
PIB de 60 à 65 % par rapport au niveau 2005, à porter à environ 20 %
la part des combustibles non fossiles dans sa consommation d’énergies
primaires, et à augmenter le volume de ses réserves forestières d’environ
4,5 milliards de mètres cubes à partir du niveau de 2005. Cela nécessitera
de gros efforts, mais nous sommes confiants dans le succès ultime de
cette entreprise.
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