Page 35 - RAPPORT SUR L'EXÉCUTION DU PLAN DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EN 2024 ET SUR LE PROJET DE PLAN POUR 2025
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s’est renforcé, si bien que les liens et les échanges se sont multipliés et l’intégration

                   s’est approfondie entre les différentes ethnies. De nouveaux efforts ont été faits pour
                   créer un système de services publics de plus haut niveau en faveur du sport de masse,
                   le réseau de pistes de sports pédestres au bord du Grand Canal impérial a été

                   aménagé, la construction de parcs sportifs a été accélérée, et davantage de terrains de
                   football ouverts au grand public et de centres d’entraînement de football pour les

                   jeunes ont été construits.
                       En 2024, le plan de développement économique et social a été bien exécuté. Les

                   principaux objectifs prévus en matière de croissance économique et de bien-être
                   social ont été réalisés de manière plutôt satisfaisante ; le développement par

                   l’innovation s’est poursuivi, les dépenses consacrées à la R-D au niveau national ont
                   augmenté de manière constante et rapide, et la proportion des dépenses destinées à la
                   recherche fondamentale ainsi que la part de la valeur ajoutée des industries clés de

                   l’économie numérique ont progressé continuellement ; la transition verte et bas
                   carbone s’est accélérée, la qualité des écosystèmes et de l’environnement a continué

                   de s’améliorer, l’objectif annuel de diminuer la consommation d’énergie par unité de
                   PIB a été réalisé de manière plus satisfaisante que prévu, les émissions des principaux

                   polluants ont continué à baisser et la part de la consommation des énergies non
                   fossiles s’est accrue régulièrement ; le bien-être social a été mieux garanti, la situation

                   de l’emploi est demeurée stable dans les villes, et le revenu des habitants a augmenté
                   plus rapidement que la croissance économique ; notre capacité à assurer la sécurité
                   d’approvisionnement en produits importants a continué à s’améliorer, et la production

                   de céréales, de pétrole brut et de gaz naturel a progressé continuellement. Toutefois, la
                   croissance de la productivité du travail a été un peu inférieure à celle du PIB, due

                   principalement à l’augmentation du nombre de travailleurs par rapport à l’année
                   précédente. La croissance de la vente au détail des biens de consommation est restée

                   faible, principalement pour les raisons suivantes : l’impact négatif de la conjoncture
                   externe se fait davantage sentir, la pression en matière d’emploi et d’augmentation des

                   revenus est de plus en plus grande, sans oublier le facteur prix. L’indice des prix à la
                   consommation des ménages est resté à un niveau assez bas, essentiellement pour les
                   raisons suivantes : sous l’effet de la baisse des prix des produits primaires essentiels

                   sur le marché international, de l’insuffisance de la demande intérieure et de la
                   concurrence sur les prix dans certains secteurs, les prix des services et des biens

                   relatifs au logement et à l’automobile, entre autres, n’ont pas évolué comme prévu.
                   Les investissements étrangers directs ont diminué en raison d’un environnement




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