Page 4 - RAPPORT SUR L’EXÉCUTION DU PLAN DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EN 2019 ET SUR LE PROJET DE PLAN POUR 2020
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leurs émission et emploi se sont faits à un rythme accéléré. La politique monétaire prudente
                a été appliquée avec la rigueur appropriée.  Les effets de la régulation  anticyclique ont
                continué à se faire sentir. La structure des crédits n’a cessé d’être optimisée, et davantage
                de crédits se sont acheminés vers l’économie réelle, notamment les PEMIC et les

                entreprises privées. À la fin de l’exercice, la masse monétaire au sens large M 2 s’est accrue
                de 8,7 %, et le solde de l’agrégat de  financement de l’économie réelle hors autorités
                publiques (AFER) a augmenté de 10,7 %. La politique de priorité à l’emploi a été appliquée
                de façon plus énergique. Davantage d’efforts ont été faits pour aider les entreprises à
                stabiliser l’emploi. La politique visant à reverser aux entreprises une partie de la cotisation
                patronale contre le chômage en faveur du maintien de l’emploi a été appliquée sur toute la
                ligne. La situation de l’emploi est demeurée stable dans son ensemble pour les catégories de

                personnes prioritaires,  dont les nouveaux diplômés de l’enseignement supérieur, les
                travailleurs migrants, les militaires démobilisés, etc.
                     II) La réforme structurelle côté offre a été menée en profondeur et notre énorme
                marché intérieur a été stimulé. En suivant le principe dit « consolidation, renforcement,
                élévation et fluidité », nous avons continué à procéder à la restructuration industrielle et

                déployé plus d’efforts pour mieux accorder l’offre et la demande.
                     Premièrement, la réforme structurelle de l’agriculture côté offre a été conduite en
                profondeur.  Nous avons veillé sans relâche  à la production céréalière, dont le volume
                annuel a atteint plus de 650 millions de tonnes pour la cinquième année consécutive. La
                stratégie visant à garantir l’approvisionnement en produits agricoles essentiels a été lancée,
                ainsi que le plan de redressement de la filière du soja chinois. La délimitation de zones à
                fonction spéciale de production céréalière  et de zones de protection de la  culture des
                principaux produits agricoles a été achevée pour l’essentiel.  La construction d’ouvrages

                hydrauliques à usage agricole a été intensifiée. Les objectifs consistant  à augmenter de
                80 millions de mu (1 mu = 1/15 ha) les champs à haut rendement et de 20 millions de mu la
                superficie de l’irrigation économe en eau ont été atteints. La prévention et le contrôle de la
                peste porcine africaine ont été intensifiés ; l’élevage porcin a repris à un rythme accéléré ;
                les systèmes de production, offre, entreposage et vente des légumes ont été améliorés. La

                politique du prix d’achat plancher des céréales et celle en matière de prix cibles du coton
                ont été perfectionnées. Les réformes se sont poursuivies en profondeur en ce qui concerne
                le système d’achat et d’entreposage des principaux produits agricoles et le stockage des
                moyens de production agricole importants. Les installations d’entreposage logistiques et le
                transport de la chaîne du froid pour les produits agricoles ont connu un développement
                relativement rapide. Le développement intégré des trois secteurs dans les régions rurales
                s’est poursuivi : sur tout le territoire, 107 parcs agro-industriels modernes et 210 parcs

                modèles de développement intégré des activités agro-industrielles ont été créés. Un

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