Page 10 - I. LA MODERNISATION CHINOISE FRUIT DE LA LONGUE PRAXIS DU PARTI COMMUNISTE CHINOIS ET DU PEUPLE CHINOIS
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Entrer dans une nouvelle éape de développement est un pas significatif dans
le processus historique du grand renouveau de la nation chinoise. Comme je l’ai dit,
le grand renouveau national, c’est ce qui fait rêver tous les Chinois depuis le début
de l’époque moderne. Depuis les temps modernes, àcause des invasions érangères
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et de la décadence du régime féodal, la Chine a manquéle train de la révolution
industrielle et pris un retard considérable, ce dont le peuple chinois a souffert
énormément. Après la guerre de l’Opium, les Chinois ont cherché la meilleure
manière de moderniser la Chine. D’innombrables patriotes pleins d’idéal l’ont tenté
àla sueur de leur front. Sun Yat-sen a ainsi lancésa «Stratégie de reconstruction du
pays » qui est considérée généralement comme le premier plan de modernisation
,
de la Chine, mais dans les conditions d’une société semi-coloniale et semi-féodale,
celle-ci ne pouvait pas réussir et, de fait, elle n’a pas réussi.
Depuis sa fondation il y a près d’un siècle, le Parti communiste chinois n’a cessé
de rallier à lui le peuple chinois pour mener ce grand combat qu’est le renouveau
national, la transformation de la Chine en un pays moderne et puissant. Depuis la
fondation de la Chine nouvelle, notre parti a mené sans répit et sans reculer devant
,
les difficultés, toutes sortes d’essais à la tête du peuple chinois pour moderniser la
Chine. En 1954, le camarade Zhou Enlai déclarait dans le Rapport d’activité du
gouvernement présentéàla première Assemblée populaire nationale : «Si nous ne
faisons pas de notre pays une puissance industrielle moderne, si nous ne
modernisons pas l’agriculture, les transports, les communications ainsi que la
défense nationale, il nous sera impossible de rattraper notre retard et de faire
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disparaîre la pauvreté, et notre révolution risquera d’échouer. »En 1956, le
camarade Mao Zedong a affirméde son côté: «Le peuple chinois doit avoir un
plan clair pour changer en quelques décennies la situation arriérée de la Chine sur
les plans économique, scientifique et culturel afin d’atteindre rapidement le niveau
avancémondial », ajoutant qu’en cas d’échec, elle serait « exclue du monde » En
.
décembre 1964, le camarade Zhou Enlai écrivit dans le Rapport d’activité du
gouvernement présentéàla III Assemblée populaire nationale : «En prenant le
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troisième plan quinquennal comme point de départ, nous pouvons envisager deux
éapes dans le développement de notre économie nationale : la première a pour
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objet d’établir un système indépendant et relativement complet pour l’industrie
comme pour l’économie nationale ; la deuxième, d’achever la modernisation de
l’agriculture, de l’industrie, de la défense nationale, des sciences et des techniques
pour que l’économie chinoise se situe parmi les meilleures dans le monde. »À cause
de la «révolution culturelle » qui eut lieu ensuite, les quatre modernisations