Page 35 - RAPPORT SUR L'EXÉCUTION DU PLAN DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EN 2023 ET SUR LE PROJET DE PLAN POUR 2024
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objectif est fondé sur les éléments suivants : du fait que la croissance de l’économie
                mondiale reste atone, que les perturbations causées par des risques géopolitiques
                s’accentuent, et que le protectionnisme regagne du terrain, nous sommes confrontés à de

                nouveaux défis pour stabiliser le commerce extérieur et les investissements étrangers. En
                même temps, notre pays a continué à élargir son ouverture de haut niveau ; les avantages
                des chaînes industrielles complètes et de l’immense marché de la Chine sont davantage
                visibles ; les coopérations bilatérales et multilatérales sur le plan économique et commercial
                établies avec les pays participants à l’initiative « Ceinture et Route », les pays membres de
                l’accord du Partenariat régional économique global, les partenaires des accords de
                libre-échange, etc., ne cessent de se renforcer ; de nouvelles activités telles que le
                cybercommerce transfrontalier se développent à un rythme plus rapide ; et de multiples

                efforts ont été faits dans les domaines importants pour mieux attirer et utiliser les capitaux
                étrangers. Tout cela représente autant de facteurs favorables nous permettant de stabiliser le
                commerce extérieur et les investissements étrangers.
                     — Stabiliser la production de céréales à plus de 650 millions de tonnes. Cet objectif
                est fondé sur la nécessité d’assurer la stabilité de la production céréalière, afin de consolider

                la base de la sécurité alimentaire. En fait, grâce à l’amélioration continue du rendement
                unitaire sur les grandes exploitations de céréales et d’autres cultures principales, à
                l’aménagement accéléré de champs répondant à des critères élevés, au renforcement de nos
                capacités de lutte contre les calamités naturelles dans l’agriculture, et à nos efforts
                inlassables pour réduire les pertes et le gaspillage de céréales, nous sommes tout à fait en
                mesure de maintenir notre capacité générale de production céréalière à un niveau stable,
                voire supérieur.

                     — Réduire d’environ 2,5 % la consommation d’énergie par unité de PIB et
                travailler constamment à améliorer l’environnement. Cet objectif repose sur les
                prévisions suivantes : notre économie poursuivra sa reprise et ira de mieux en mieux en
                2024, le développement du secteur des services reviendra à la normale, et la consommation
                d’énergie par unité de PIB connaîtra probablement une baisse plus importante. Cependant,
                les besoins énergétiques de l’industrie et des ménages continueront à s’accroître, entraînant

                une hausse de la consommation énergétique totale. Tenant compte à la fois des besoins
                énergétiques liés au développement économique, du remplacement des énergies fossiles par
                des énergies renouvelables et de l’exigence de la transition écologique, nous nous sommes
                fixé l’objectif de réduire de 2,5 % la consommation d’énergie par unité de PIB pour 2024.


                     III) Principales orientations politiques macroéconomiques
                     Nous devons promouvoir le progrès grâce à la stabilité et la stabilité grâce au progrès,


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